• Jean Buzelin // Culture Jazz (16 mars 2021)
Horace Tapscott faisait partie d’une véritable famille musicale basée sur la côte Ouest qui comprenait des musiciens comme le trompettiste Bobby Bradford, son partenaire habituel le grand clarinettiste John Carter et le flûtiste James Newton. Ils se retrouvent tous les quatre pour la première fois sur une même scène en 1985 au sein du Ricardo Miranda’s Home Music Ensemble. Né à New York en 1946 dans une famille en partie originaire de Porto Rico qui émigre à Los Angeles en 1952, Miranda s’initie à la contrebasse et, à partir de 1972, joue avec Charles Lloyd, Kenny Burrell, Bobby Hutcherson, David Murray, Arthur Blythe, Vinny Golia, James Newton… Il enregistre avec Bradford et Carter en 1978, sous son nom en 1980, avec le Tapscott Trio en 1981, etc. Il présentait donc un ensemble de onze musiciens lors d’un concert à Los Angeles resté inédit. Aux côtés des musiciens cités plus haut, s’ajoutent Tom David Mason (saxos alto et ténor, clarinette basse), le guitariste et bassiste David Bottenbley son cousin, son frère aîné Louis Miranda Jr. à la batterie, et leur père Louis Miranda Sr. parmi plusieurs percussionnistes. Sept pièces très variées, jouées dans un esprit d’ouverture et proposant d’excellents solos, constituent un parcours où le jazz profond se colore parfois de teintes latino, et où une superbe Prayer sur différents tempos constitue le sommet. Bien que différente de celle de Tapscott, la musique de Miranda véhicule un même esprit. Remercions Dark Tree d’enrichir nos connaissances sur des pans de l’histoire du jazz trop ignorés par chez nous.
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