• Luc Bouquet // ImproJazz (octobre 2020)
Il suffit d’écouter l’ébouriffant solo d’Horace Tapscott tout de suite après la déclamation de l’Ancestral Echoes de Kamau Daaood pour convaincre un non initié de la grandeur du pianiste. C’est bien grâce à Bertrand Gastaut et son label Dark Tree que renait aujourd’hui Horace Tapscott, le Pan Afrikan Peoples Arkestra et avec eux tout un pan de l’histoire du jazz de Los Angeles. Et de cette machine à swing émergent quelques francs tireurs : Steven Smith et sa trompette croustillante, le coltranien et décomplexé soprano de Jesse Sharps, la flûte âpre d’Aubrey Hart, l’alto tout en délicatesse dolphyenne de Michael Session, la quiétude continue du ténor de Charles Chandler, la flûte orientale d’Adele Sebastian et la fureur convulsive du ténor de Fuasi Abdul-Khaliq. Toujours amoureusement observé et dirigé par le pianiste cet Arkestra est une pure bénédiction. Le genre d’enregistrement perdu puis retrouvé et qui redonne foi et espoir. Immanquable.
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