Serge Perrot
On croyait que Daunik Lazro jouait du baryton. Ce n’est qu’en partie vrai, puisqu’il démarra le set avec Didier Lasserre et Benjamin Duboc au ténor, instrument qu’il commence à découvrir et qu’il travaille pas à pas. Le chemin sera long nous confie-t-il, mais la démarche est engagée avec enthousiasme. « Pourtant les cimes » est un trio parfait ; dépouillé à l’extrême, entièrement acoustique, chacun apportant sa touche dans ce voyage quasi chamanisme, ce tourbillon sonore parfaitement maitrisé dans un espace qui permet une circulation du son (des sons) d’une liberté telle qu’après le calme vient la tempête, puis un retour au silence perceptible bien après l’extinction du souffle, du frottement et des pincements. Magnifique.
Philippe Renaud
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