• Chronique par Philippe Elhem dans Focus Vif (18 janvier 2013)
En corps porte bien son nom. Enlevée par un trio piano, basse, batterie, l’improvisation collective, divisée en deux titres, forme un tout indivisible où les cordes frottées, les ostinatos et les clusters du piano préparé d’Eve Risser, les sons détournés de la contrebasse de Benjamin Duboc, les bruissements, les tintinnabulements comme les sourds grondements de la batterie d’Edward Perraud, travaillent à une série graduelle de montées en puissance (à peine contenue, dans les moments presqu’imperceptibles où elle se relâche), qui nous submergent de façon implacable sans être, paradoxalement, pour autant étouffantes. Un cheminement à travers lequel cette musique profondément organique, servie dans ce disque par une prise de son impeccable, prend tout son sens et sa beauté.
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